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les prochaines étapes en vue de la présidentielle

Au lendemain de l'annonce du retrait du président Kabila, le CTC, le comité de coordination - qui s'emploie à manifester à partir du dimanche 12 août en cas de candidature pour un mandat de trois ans à son programme d'action », mais reste vigilant. Il appelle maintenant le chef de l'Etat et la Commission électorale à prendre toutes les dispositions pour «garantir au peuple congolais» son droit des élections crédibles, inclusives, apaisées et transparentes. Un chemin parcouru de plusieurs sujets qui ont recours à la cristallisation des contestations.

Prochaine étape marquée d'une croix rouge dans le calendrier: le 24 août, avec la publication de la liste provisoire des candidats à la présidentielle et à la députation nationale. Les candidats à la présidence qui disposent de leurs dossiers à faire ce jeudi. Au total, 25 candidatures sont sur la table de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les prêtes à être analysées et traitées .

Sur saura donc ce 24 août si la Commission électorale a jugé recevable la candidature de Jean-Pierre Bemba ou si le fait de sa condamnation pour subornation de témoin, elle est écartée. Dans cette hypothèse s'ouvrirait alors qu'une période d'incertitude et de contenu au niveau de la Cour constitutionnelle. Avant le verdict définitif le 19 septembre prochain.

Le cas Moïse Katumbi

D'ici là, certains titres de relations possibles pour permettre à l'opposant Moise Katumbi de déposer sa candidature, ainsi que les différents acteurs ne doivent pas appeler à des élections inclusives. C'est notamment pour appuyer sur ce point que Cyril Ramaphosa doit se rendre à Kinshasa. Il se murmure que le président sud-africain pourrait tenter de convaincre son homologue congolais et accorder un délai supplémentaire aux personnes qui ont encore des candidats à porter.

Signe de l'importance de ce déplacement: Cyril Ramaphosa parlera au nom de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) qu'il préside actuellement. Organism qui a ss Ensuite, on se trouve en mini-sommet pour discuter du processus électoral, un rendez-vous prévu mardi 14 août à Luanda.

Sauf que plusieurs membres du bureau de la CENI sont catégoriques : les bureaux de réception des candidatures sont déjà fermés et aucune autre candidature ne pourra être réceptionnée, à ce stade.

Fichier électoral et machines à voter

Dans les semaines qui viennent, le fichier électoral risque également d'être un sujet de bras de fer. L'OIF y a trouvé d'importantes anomalies. La CENI avait annoncé l'affichage des listes provisoires pour correction au plus tard le 15 juillet. L'opposition attend toujours la liste au 10 août et s'impatiente.

Tout aussi problématique, sinon plus aux yeux de cette opposition, la machine à voter crée toujours la polémique. Le président de la Commission électorale s'y accroche, ses détracteurs demandent son abandon.

Ils estiment que le choix de cet outil est à la fois irréaliste, inadapté au contexte congolais et source de potentielles tricheries. En annonçant cette semaine que 35 000 de ces machines à voter seraient en route par bateau depuis la Corée du sud vers la RDC, la commission électorale acte implicitement un retard de près de deux mois sur son programme prévisionnel, faisant craindre aux experts un nouveau glissement dans le calendrier. Plus de 40 000 machines étaient au départ annoncées fin juillet.

 

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Invité
jeudi 25 avril 2024
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