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JED dénonce « la révocation de 3 journalistes de la RTNC pour avoir couvert une manifestation hostile au pouvoir » a la RTNC

L'alerte est lancée par journaliste en danger (JED) lundi 17 septembre.

Trois journalistes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) ont été révoqués pour avoir filmé et diffusé sur cette chaîne publique un élément hostile au pouvoir du président Joseph Kabila.

Dans un communiqué parvenu à la rédaction du 7SUR7.CD, JED dit se baser sur deux correspondances.

«Selon les correspondances adressées le 22 août
et le 3 septembre 2018 à ses agents et dont JED ne peut pas obtenir une copie, le directeur général de la RTNC résilié sans préavis le contrat de travail de Syande Emaka (caméramen), Marie Lelo (journaliste) ), et Benjamin Okakesema (monteur) pour avoir publié au journal télévisé du 20h du 22 août 2018, des images appelant à la rébellion, en déjouant la vigilance de toute la chaîne de responsabilité, explique Journaliste en danger.

A d'installent la défense des journalistes, se référent à la version des journalistes incriminés (Syande Emaka), ils ignorent tout sur cette manifestation et ils ont été contactés pour une activité dans le monde. 'enceinte de l'Université Pédagogique Nationale (UPN).

Arrivés sur le lieu du reportage, ils seront conduits au siège du FLNC situé dans la périphérie de Kinshasa.

Au sujet du discours du président de cette formation politique, Eli Kapend qui ne déteint pas avec la ligne éditoriale de la RTNC, ils ont décidé de soumettre leur candidature à la direction de la chaîne qui reste censurée, renchérit le journaliste dans son témoignage.

Ainsi donc, JED s'inspire de ses révocations abusives des journalistes qui ont diffusé aucun élément lié à ce reportage alors que plusieurs autres journalistes et médias de Kinshasa n'ont pas encore couvert et ont également relayé la manifestation du FLNC.

Aussi, JED «redoute que les révocations des journalistes ne sont qu'un avant-goût à la confiscation et au renforcement de la censure sur les médias publics».

Pour rappel, au mois d'août dernier, Eli Kapend, président national du Front de Libération Nationale du Congo (FLNC) avait lancé un ultimatum de 5 jours au président Joseph Kabila, pour quitter le pouvoir annonci par lui-même avant la tenue des élections le 23 décembre 2018.

Élysée Odia

 

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samedi 20 avril 2024
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