Après l'installation par la CENI de quelques machine à voter dans différents aéroports de la RDC dans le souci de sensibiliser la population sur l'utilisation de cet instrument, les réactions fusent de partout. La dernière en date est celle de Adam Bombole, cadre de Ensemble pour le changement de Moïse Katumbi.
Pour lui, il s'agit tout simplement d'une démarche inutile et sans impact.
« Démarche inutile et sans impact : 90/100 électeurs ne fréquentent pas les aéroports ! », a-t-il indiqué via twitter.
En RDC, la CENI tient mordicus à l'organisation des élections avec la machine à voter alors que celle-ci n'est prévue ni par la loi électorale ni dans le calendrier électoral.
Selon la CENI, l'usage de la MAV découle notamment de l'accord politique de la Saint Sylvestre 2016 dont une des recommandations est la rationalisation du coût du processus électoral. La MAV d'après la CENI a permis d'économiser plus de 100 millions $.
L'opposition et la société civile continuent d'exiger l'abandon total de cette machine, en recommandant à la Centrale Électorale de recourir à l'impression de bulletins papiers prévus dans le calendrier électoral.
La CENI répond que l'impression des bulletins se fera de manière instantanée le jour du vote.
Mais la CENI est catégorique : sans la machine à voter, pas d'élections en 2018.
C'est donc un véritable dialogue des sourds entre la CENI et une bonne partie des acteurs politiques et de la société civile.
Jeff Kaleb Hobiang
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