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Il y a manifestement une équipe qui n’a pas envie de jouer. Ils sont convaincus que le rouleau compresseur du FCC ne leur laisse aucune chance

 Le Directeur de cabinet du Chef de l'État RD. Congolais, a rencontré dimanche 7octobre, pour le compte du Front Commun pour le Congo, FCC, la délégation du conseil sécurité de Nations-Unies, en séjour de 3 jours à Kinshasa.

Au cours de leur entretien, Néhémie Mwilanya Wilondja a exprimé à ses interlocuteurs, la détermination du FCC, d'aller aux élections.

»Nous avons exprimé à la délégation du Conseil de sécurité, l'envie du FCC de jouer, c'est-à-dire d'aller aux élections, parce que le FCC c'est une plate-forme électorale, ça signifie que nous avons connu tout un processus de préparation aux élections », a-t-il fait savoir.

N. Mwilanya a également indiqué que sa famille politique pense avoir suffisamment dialogué en RDC, mais aussi trouvé des consensus sur les questions essentielles qui permettraient l'organisation des élections.

Concernant le consensus sur la machine à voter, le dircab de Joseph Kabila a déclaré que c'est une question technique.

»Nous avons la CENI qui est le pouvoir organisateur des élections, ce pouvoir il le tire de la constitution, et nous devons faire confiance en la CENI, parce que toutes les parties prenantes aux différents dialogues : Cité de l'Union africaine, Centre Interdiocésain, ont accepté le rôle constitutionnel de la CENI, et donc nous n'avons pas d'avis particuliers à donner vis-à-vis de la machine à voter », a-t-il laissé entendre.

Il s'est cependant demandé sur ce que l'on reprochait à la machine à voter.

»Nous constatons que depuis qu'on parle d'elle, on ne nous dit pas toujours exactement qu'est-ce qu'on reproche à cette machine à voter et nous commençons à nous convaincre de l'idée qu'il y a manifestement une équipe qui n'a pas envie de jouer, mais nous si, » a-t-il martelé.

Le FCC a par ailleurs demandé au Conseil de sécurité, dans le respect de la souveraineté de la RDc, »de prendre en compte tous les sacrifices consentis par le Président de la République, pour stabiliser le pays, pour le démocratiser et pour lui offrir l'occasion d'aller vers les 3e élections libres et véritablement pluralistes, et finalement, pour lui permettre de poursuivre son élan de reconstruction, de modernisation. »

S'agissant des préalables pour des élections apaisées, crédibles et inclusives, il a fait savoir que le FCC n'en a aucun, parce que se soumettant au calendrier électoral de la CENI.

»Je vous ai dit qu'il a envie de jouer, et donc ce n'est pas de ce côté-ci qu'il faut chercher des préalables, cherchez-les du côté de ceux qui trouvent des raisons, des prétextes de ne pas aller aux élections. Parce que naturellement, ils sont convaincus quand même que le rouleau compresseur du FCC ne leur laisse aucune chance ».

Néhémie Mwilanya a en outre ajouté que la machine à voter, quoi que n'étant pas prévue dans la loi électorale, est une modalité de vote et c'est à la CENI de choisir ses modalités de vote, conformément à l'accord inclusif dans son 4e chapitre.

Pour lui, le Front Commun pour le Congo est prêt à aller aux élections le 23 décembre 2018.

G. M. M.

 

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vendredi 29 mars 2024
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