Cadre de l'Alliance politique CCU et alliés, Thierry Monsenepwo fustige la décision du Conseil d'État ayant ordonné la suspension de l'élection de gouverneurs au Sankuru.
D'après ses dires, "le Conseil d'État veut brûler la République".
Dans son communiqué, le conseil d'État enjoint à la CENI de postposer cette élection car souligne le document, la Centrale Électorale n'a pas pris en compte son arrêt réhabilitant le candidat Mukumadi Stéphane, invalidé en première instance par la cours d'appel de Lusambo dans le Sankuru.
Une position "unique, inquisitoire et féodale de la part du conseil, réagit Monsenepwo.
Selon lui, "la CENI est indépendante et ne peut avoir d'ordre de personne".
"Son mode de fonctionnement exclut des injonctions qui proviennent d'autres institutions. Une violation de la loi car la CENI a écarté Mukumadi à cause de sa nationalité française au regard de l'article 10 de la Constitution et pour inéligibilité au regard de l'article 16 de la loi électorale et enfin au regard de l'arrêt de la Cour d'appel qui en ce qui concerne le contentieux de liste, est juge de premier et dernier ressort", a-t-il souligné.
Monsenepwo trouve "suspecte" la motivation du Conseil d'État car dit-il, au regard des lois de la République "une telle attitude n'est pas explicable".
"Le report de l'élection au Sankuru est une entorse à la loi et une marginalisation que personne ne peut accepter", a-t-il conclu.
JKM
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